que faire en cas d'urgence ?

MON CHAT A DES PUCES

Puces

Du printemps jusqu’à la fin de l’automne, les pires ennemis de nos animaux refont surface, on parle bien ici des puces.

Mais attention avec le réchauffement climatique, ces parasites peuvent également déranger votre compagnon toute l’année. Lorsque votre animal se gratte, il est normal de se demander si cela est bien dû à ces parasites, ou si la cause se trouve ailleurs. Vous voulez savoir comment être sûr de la présence de puces sur notre animal ou dans son environnement ?

Les puces, en plus d’être des vecteurs de maladies diverses, déclenchent avant tout des démangeaisons chez nos amis à quatre pattes. Ces démangeaisons peuvent aller jusqu’à de l’automutilation, des pertes de poils, des rougeurs. Ce genre de lésions exacerbées sont particulièrement fréquentes chez certains chats, qu’on pourra qualifier d’allergiques. On dira qu’ils sont sujets à une Dermatite par Allergie aux Piqures de Puces (DAPP). Il suffit d’une piqure pour déclencher ce genre de réactions chez ces animaux et il conviendra alors de contacter un vétérinaire au plus vite pour prendre en charge la grande gêne occasionnée pour l’animal et des lésions pouvant être très importantes.

D’une manière générale, le fait que votre chat se gratte n’est pas suffisant pour affirmer qu’il a été piqué par des puces, de nombreuses autres causes peuvent être en jeu.

Il est possible, à l’aide d’un peigne fin, de brosser les zones où le chat se gratte pour observer si l’on récolte des petits grains noirs. Si vous en trouvez, il est probable qu’il s’agisse de déjections de puces. Il faudra alors consulter un vétérinaire pour confirmer la suspicion et mettre en place un traitement.

Pour préserver son animal de tout cela, le plus simple et le plus conseillé reste le traitement préventif, qu’on va mettre en place pour éviter la venue des puces. Un grand nombre d’antiparasitaires, sous différentes de formes, sont disponibles chez votre vétérinaire. Du collier antiparasitaire, au comprimé, en passant par la pipette « spot-on », les possibilités ne manquent pas.

La première infestation vient de l’extérieur, soit parce que le chat sort, soit parce que vous avez ramené des puces sur vos vêtements ou vos chaussures, ou même par le biais d’un autre animal venu au contact du vôtre.

Dès lors, ces insectes vont pourvoir réaliser leurs repas sanguins sur votre animal pour ensuite pondre, en moyenne, 50 œufs par jours et par femelle. Ces œufs vont se disperser dans le milieu, au gré des déplacements de votre chat, et donc principalement dans les lieux qu’il fréquente le plus (son lieu de repos, etc…).

En quelques jours, ceux-ci vont éclore et les larves vont se cacher dans les textiles (moquettes, tapis) ou sous les meubles. Elles attendent ensuite sous forme latente le passage d’un hôte (ici, votre chat) pour pouvoir compléter à nouveau ce cycle. A partir de ce moment-là, traiter l’animal ne suffit plus car la majorité des formes infestantes se trouvent dans l’environnement.

Il faudra alors également traiter le milieu, en passant régulièrement l’aspirateur, en nettoyant les tissus épais comme les tapis ou la moquette à la vapeur, et si l’animal a accès aux chambres, laver régulièrement les draps à haute température.

Il existe également des insecticides d’environnement sous forme de sprays ou de bombes.

Les puces peuvent également transmettre des vers à votre chat et lors d’infestation par ces parasites il sera donc également nécessaire de vermifuger votre compagnon.

 

Contactez votre vétérinaire habituel pour choisir avec lui les méthodes à mettre en place en fonction du degré d’infestation présenté par votre chat et son environnement.